Devenir le meilleur ami de Google quand on est une PME, et gagner la première place des moteurs de recherche pour son site web peut sembler mission impossible, quand on connaît le budget dépensé par les grandes entreprises et les grosses multinationales dans le digital.
Pourtant l’enjeu est de taille puisque 93% des expériences en ligne débutent sur un moteur de recherche, 90% des internautes s’arrêtent à la première page de résultats de recherche, et 75% des clics vont aux 3 premiers résultats de recherche (Source Backlinko).
Comme Google est un moteur de recherche qui ne s’apprivoise pas facilement, il vous faudra combiner de nombreux critères pour rentrer dans son intimité. Mais avec un peu de bon sens, de la pratique et beaucoup de persévérance, votre référencement montera doucement mais sûrement. Une fois que les bonnes habitudes seront prises et bien mises en place, vous serez étonné par les résultats. Ils ne feront que croître au fil des mois, et de façon exponentielle.
Si vous suivez ces 11 commandements, qui sont de bonnes pratiques à mettre en place dès le départ sur votre site, vous aurez un référencement de qualité, sans avoir dépensé des fortunes.
C’est quoi le référencement naturel?
Le référencement naturel, ou SEO (Search Engine Optimization) est l’ensemble des méthodes mises en place sur un site internet pour qu’il puisse arriver dans les premiers résultats des moteurs de recherche de façon naturelle ou organique. À la différence du SEA (Search Engine Advertising) qui regroupe les publicités payantes (achat de mots clés, bannières…), qui apportent une visibilité plus rapide mais plus coûteuse.Pour améliorer le référencement naturel de votre site, il faut agir sur les 3 piliers suivants :
- la technique : la vitesse, le maillage, la structure…
- le contenu : la pertinence, l’originalité, la longueur des textes, les mots clés.
- la popularité : les liens extérieurs des autres sites qui pointent sur votre site.
Il y a bien sûr beaucoup d’autres critères à prendre en compte, il est impossible de tous les nommer, ils ne sont d’ailleurs pas tous connus. Mais si vous optimisez déjà ces 11 commandements, vous verrez une réelle amélioration de votre position sur les pages de Google. C’est un peu le minimum à appliquer, les bons réflexes à avoir, et les bonnes habitudes à prendre. Avec de la régularité et de la persévérance, vous ferez la différence en termes de ranking.
La vitesse tu maîtriseras
53 % des utilisateurs quitteront une page si elle met plus de 3 secondes à se charger (Source : Google). Et pour que Google vous apprécie, il faut que vous lui coûtiez le moins d’argent possible. Quand les googlebots, ces petits robots d’indexation que Google envoie afin de recenser et indexer les pages web, arriveront sur votre site, il faut qu’ils puissent y rester le moins longtemps possible pour consommer le moins d’énergie possible. Votre site doit donc être clair, bien structuré et rapide. Il est également important pour l’expérience utilisateur d’avoir des pages qui s’affichent vite. Et Google appréciera toujours que vous cherchiez à faciliter la vie des internautes.
Pour tester la vitesse de votre site, vous pouvez utiliser des outils gratuits comme GT Métrix ou Page Speed Insight de Google. Vous renseignez l’url de votre site et vous obtenez un score de vitesse sur mobile et sur ordinateur. Non seulement vous aurez des explications très détaillées liées à la performance de votre site, mais également des indications pour les corriger : alléger le poids de vos images, installer des plugins de cache etc… L’objectif étant d’atteindre un score entre 90 et 100 et de passer au vert! Sur mon site ccomcrea.com, j’obtiens un score de vitesse de 84 sur ordinateur; j’ai donc encore un peu de travail d’optimisation pour atteindre les 90-100!
En moyenne, gardez en mémoire que le temps de chargement ne doit jamais dépasser 3 secondes.
La structure, tu clarifieras
Clarification de la structure du site
Google aime les sites propres, bien montés, avec une structure lisible… L’idée est de toujours faciliter au maximum la visite des robots spiders de Google… Plus l’analyse est logique, plus cela sera facile pour l’algorithme de Google.
Privilégiez l’organisation en silo pour optimiser la clarté de la navigation : une page « mère » parle du thème principal, avec plusieurs pages « filles » qui détaillent les différents aspects du thème. Plus un thème est important, plus il y a de pages qui traitent de ce thème, et plus il y a des pages « filles » sur ce thème, reliées à la page « mère »… Le fait d’avoir plusieurs pages qui parlent de ce thème renforce la pertinence du site référent, qui se positionne comme expert de ce thème. Cette construction en silo permet de catégoriser les offres. C’est plus clair pour l’utilisateur et pour le robot de Google.
Pour faciliter la navigation d’une page à l’autre, il faut également insérer des liens internes sur vos pages (création d’ancres dans le thème de la page pointée). Assurez-vous que chacune de vos pages contient au minimum 2 liens internes. Évitez au maximum les pages orphelines, celles qui n’ont aucun lien qui pointent vers elles. Dans ce cas, soit vous arrivez à les repérer et vous ajoutez de bons liens internes pour qu’elles soient boostées, soit elles n’ont pas d’intérêt, et il faut les supprimer.
Enfin, n’oubliez pas d’insérer des liens externes de qualité, de citer des sites influents dans votre thématique, pour garantir la crédibilité de votre contenu.
Pour être sûr que chaque page souhaitée soit correctement indexée par les moteurs de recherche, il est vivement recommandé de créer un plan de votre site, appelé un sitemap. Le sitemap est un fichier XML contenant des liens vers toutes les pages importantes de votre site. Cela vous permettra de vous assurer qu’aucune page web importante ne reste en dehors des index Google. Le sitemap quand il est créé est placé dans le répertoire racine de votre site web afin que les robots puissent le trouver facilement.
Même si la création d’un sitemap est importante pour tous les sites, elle est particulièrement importante pour les sites volumineux, les sites qui contiennent beaucoup de pages isolées, les sites qui contiennent beaucoup d’images ou de vidéos. Vous pouvez créer un sitemap manuellement, ou en utilisant des plugins. Pour WordPress, j’utilise Yoast SEO pour créer un plan de site.
Une fois votre sitemap créé, vous pouvez le soumettre aux moteurs de recherche via la Google Search Console, en renseignant l’url du sitemap créé.
Clarification de la structure des pages
1 page = 1 intention de recherche = 1 mot clé principal.
Chaque contenu de chaque page doit correspondre parfaitement à une intention de recherche d’un internaute, chaque page est un mini site en soi. Vous devez apporter LA réponse à ce besoin exprimé dans la barre de recherche par l’internaute.
En plus d’un contenu pertinent, original, et expert, vous devez choisir une structure de page claire, encore une fois pour l’internaute, mais aussi pour le robot Google. Articulez votre contenu avec un seul et unique titre h1. Imaginez que Google soit une grande bibliothèque qui indexe des millions d’articles de presse. Pour savoir de quoi parle l’article, le robot commence à lire le titre de l’article (h1). Imaginez un article qui n’a pas de titre, ou qui en a plusieurs. Ce qui est plus courant qu’on ne pense sur de nombreux sites.
Vous facilitez ainsi une fois de plus le travail d’indexation de Google.
Bien entendu, ce titre <h1> doit correspondre à la solution de l’intention de recherche de l’internaute, et doit donc contenir le mot clé principal. C’est ce que l’internaute (et le robot) lira en premier en arrivant sur la page.
Pensez ensuite bien structurer votre contenu avec des titres h2, puis des sous-titres h3… Votre texte doit être aéré avec des listes à puces. N’hésitez pas à mettre les mots clés importants en gras.
Le duplicate content, tu banniras
Voilà un point que Google n’aime pas du tout : le duplicate content ou contenu dupliqué. On appelle contenu dupliqué un contenu identique publié sur des pages différentes.
Le contenu peut être dupliqué en externe, et provenir d’un autre site. C’est du contenu plagié, ce qui est assez fréquent. Même si la copie est partielle, Google en général la repère rapidement et la pénalise fortement.
Ou alors, le contenu est dupliqué en interne, et n’est pas toujours l’œuvre d’un humain. Il peut être lié à des erreurs techniques, un mauvais paramétrage de votre serveur par exemple.
Par exemple, si vous avez mal configuré votre serveur au départ, votre page d’accueil peut être accessible via différentes url : avec ou sans « www », http ou https. C’est pourtant la même page d’accueil, avec plusieurs url différentes, Google considère cela comme du contenu dupliqué.
Pour détecter ces contenus dupliqués au sein d’un même site et les corriger, plusieurs outils sont disponibles: Google Search Console, Screaming Frog.
Screaming Frog est un outil très puissant et gratuit, que j’utilise beaucoup. Vous pouvez l’installer sur votre ordinateur, vous permettant de crawler n’importe quel site, n’importe quelle url, comme l’aurait fait le robot Google. Vous pouvez ainsi très vite identifier les contenus dupliqués, les liens cassés et tout autre problème d’indexation etc…
Une fois votre contenu dupliqué identifié, vous pouvez le corriger.
Il suffit par exemple d’identifier l’url officielle et faire des redirections 301 de la mauvaise url vers la bonne. Pour les sites e-commerce, préférez votre propre description bien à vous des produits plutôt que celle de vos fournisseurs. Pour les pages qui doivent rester en doublon, vous pouvez insérer une balise ‘noindex’ pour bien signaler au robot que cette page ne doit pas être indexée. Pour les pages très similaires, lorsque, par exemple, il y a juste la taille ou la couleur d’un produit qui change, vous pouvez utiliser la balise canonical pour signaler à Google que cette page ne doit pas être traitée de façon unique, mais qu’il existe des pages très similaires. En utilisant les balises canonical, vous indiquez à Google la page principale référente à prendre en compte pour un ensemble d’url données.
N.B des url commençant par https vs http : il est fortement conseillé de passer votre site en https (HyperText Protocol Secure), version sécurisée de http. C’est ce qui va permettre à l’internaute de vérifier l’identité de votre site grâce à un certificat d’authentification (cadenas à côté de l’url de votre site) qui garantit la confidentialité des données envoyées par l’utilisateur. C’est donc un critère de référencement important pour Google qui privilégiera les sites https. Le critère https est même à la 7ème place des critères de référencement pour Google selon le Ranking factors 2017 de SeMrush, avant même les mots clés.
Les balises, tu renseigneras
Les balises title et méta descriptions sont les premiers éléments que voit l’internaute quand il a tapé son intention de recherche. Ce sont les titres en bleu et les descriptions en gris qui apparaissent dans les SERPs, pages des résultats de recherche. Vous imaginez donc bien leur importance dans le classement des pages, et donc dans le référencement. C’est bien simple, c’est LE critère de référencement le plus important pour le ranking de la page.
La balise <title> en html définit le titre de la page (texte en bleu). Elle est différente du titre <h1> qui représente le titre au sein de la page elle-même. Elle a une importance considérable car elle doit à la fois être parfaitement comprise par les robots de Google, refléter le contenu de la page, et répondre aux attentes des internautes en apportant LA solution qu’ils attendent à leur requête. Elle doit bien sûr contenir le mot clé principal, l’expression la plus importante doit être placée de préférence au début du titre.
Utilisez au maximum 60 caractères pour éviter que la balise soit coupée par trois points de suspension, ce qui nuirait à la bonne compréhension et à la pertinence du title pour Google. Pour l’utilisateur, elle doit contenir l’argument phare lié à sa recherche, comme par exemple « vélo pas cher » si c’est ce que l’internaute recherche.
La balise méta description est le texte situé juste en dessous de la balise title (texte en gris). Cette balise ne joue pas un rôle direct dans le référencement. Il n’est donc pas nécessaire d’y insérer un maximum de mots clés. Elle joue un rôle promotionnel, et doit séduire et inciter les internautes à cliquer sur le lien. Plus longue que la balise title, vous pouvez mettre tout ce qui peut donner envie à l’internaute de cliquer.
Si on considère que chaque page est une réponse à une intention de recherche, un mini site en soi, il faut impérativement remplir chaque balise title et chaque balise méta descriptions de chaque page de votre site, et pas uniquement de la page d’accueil. C’est un long travail qui a une importance capitale dans le ranking de vos pages. Et si vous ne le faites pas, Google s’en chargera et remplira par défaut ces informations capitales. Il vaut mieux que ce soit vous.
Les données structurées, tu ajouteras
Les données structurées, ou encore schéma de balisage, apparaissent depuis quelques années comme un outil supplémentaire important pour améliorer le référencement de votre site web.
En effet, Google améliore sans cesse la clarté et la visibilité de ses pages SERPs (Page des résultats de recherche). Il apporte des rich snippets ou contenu enrichi qui ont pour objectif d’étoffer les résultats qui s’affichent lorsqu’un internaute effectue une recherche Google.
Par exemple, cela peut être une photo d’un produit, une photo d’un plat d’une recette de cuisine, un logo, un numéro de téléphone ou une adresse d’une société de conseil, le prix d’un produit, les dates d’un évènement, des avis. Cela permet d’apporter de la visibilité supplémentaire, utile pour se démarquer. Ces rich snippets apparaissent si vous avez renseigné au préalable ces fameuses données structurées dans le code de votre site.
Mais elles n’apportent pas seulement de la visibilité, elles permettent également à Google de mieux comprendre votre contenu.
Et si Google comprend mieux votre contenu, il indexera votre page plus rapidement et il vous le rendra dans votre ranking.
Par les données structurées, vous allez pouvoir mieux expliquer aux robots de Google votre contenu. Prenons l’exemple d’un article de blog, Google comprend par les balises <h1>, <h2>, <h3> la structure de votre article, et il comprend le contenu par les mots clés. Par contre, il ne comprend pas qui est l’auteur de l’article, la date de la publication, etc…
Pour le robot, c’est une suite de caractères textuelle comme le reste de l’article. En ajoutant des données structurées, vous arrivez à faire comprendre à Google la nature de certaines données afin de lui faciliter sa compréhension du contenu.
Pour les insérer sur votre site web, 3 options s’offrent à vous.
Soit vous êtes à l’aise avec le code, et vous pouvez les insérer manuellement.
Vous pouvez également utiliser l’outil d’aide au balisage que Google a créé : Google Structured Data Makup Helper.
Ou alors, vous utilisez un plugin « magique » gratuit qui le fait pour vous. Dans le cadre de mon site WordPress, j’utilise l’extension Schema App Structured Data. Vous pouvez ensuite vérifier que vos données structurées soient bien intégrées en utilisant l’outil de test Google Structured Data Testing Tool.
Si vous maîtrisez les données structurées, vous maîtriserez votre communication avec Google. C’est un levier supplémentaire qui peut devenir très important pour améliorer votre référencement et votre position dans les résultats de recherche. Ne passez pas à côté.
Les images, tu optimiseras
Les images et les vidéos attirent le regard et permettent d’améliorer considérablement l’expérience utilisateur. Elles attisent la curiosité et résument en quelques secondes ludiques une information que l’internaute obtient bien plus facilement que par la lecture.
La balise <alt>
Google ne peut pas (encore) voir les images, il ne comprend que les mots. Si une image n’a pas de nom et n’a pas de description, elle est invisible aux yeux de Google. La balise <alt> permet de décrire l’image et de mettre des mots sur l’image.
Il faut donc bien renseigner la balise alt de chacune de vos images en y insérant – tant qu’à faire – un maximum de mots clés (vous pouvez mettre jusqu’à 5 à 6 mots clés par balise). Vous améliorerez votre référencement Google image considérablement. En chargeant vos images, veillez également à renseigner un nom de fichier qui a du sens (c’est toujours mieux qu’une série de chiffres qui n’apporte aucune information intéressante à Google). Utilisez que des minuscules, le tiret « – » pour séparer les mots, et aucun caractère accentué.
Tous les CMS vous indiqueront ensuite très facilement un champ alt à compléter à l’import de chacune de vos images. Souvent, vous pouvez lire que ce n’est pas la peine de renseigner le alt des images purement décoratives. Personnellement, je les renseigne toutes, et j’y insère les mots clés que je souhaite. Profitons que Google ne soit pas encore capable de vérifier et de voir les images.
Si vous souhaitez vérifier quelle image contient ou ne contient pas de balise alt, vous pouvez analyser votre contenu html (clic droit de la souris quand vous êtes sur votre site, et inspecter). Ou alors, vous utilisez Screaming Frog dont j’ai parlé plus haut, qui vous détaille les images, le nom des fichiers et les alt associés.
Pour la petite histoire, la balise alt est initialement créée pour être lue oralement par le lecteur d’écran pour les personnes malvoyantes. Ce sera également le contenu affiché si votre navigateur est trop lent, ou si l’image ne s’affiche pas pour une raison ou pour une autre.
Le poids des images
Veillez également à alléger le poids de vos images pour encore une fois faciliter le travail d’indexation du robot. Si une page prend trop de temps à charger, son référencement sera moins bon. Le poids d’une image ne doit pas dépasser 200 Ko et doit également être à la taille prévue par son emplacement. De multiples plugins de compression d’images gratuits existent. Personnellement, j’utilise Imagify, qui fait parfaitement le job.
Enfin, pour être sûr que vos images soient bien référencées, vous pouvez créer un fichier sitemap XML classique qui listerait les pages de votre site, et pour chaque page listée dans votre sitemap (identifiée par son url), vous pouvez indiquer à Google une liste d’images ou une liste de vidéos qui apparaissent sur cette page. Vous pouvez utiliser un fichier sitemap distinct pour répertorier les images, et un autre pour les vidéos. Avec ce type d’informations incluses dans votre sitemap, votre contenu sera classé non seulement dans les résultats de recherches normaux, mais aussi dans les résultats de recherche d’images et de vidéos.
La compatibilité mobile, tu seras
Depuis 2015, Google a publié un article annonçant que les pages incompatibles avec les mobiles seront moins bien positionnées dans les résultats des moteurs de recherche mobiles. À chaque fois que Google crawle une page, l’algorithme évalue si la page est compatible mobile. Dans la foulée, la page est indexée et bénéficie du boost si elle remplit bien les critères.
Quand on sait, d’après GlobalWebIndex 2020, que 50,1% du temps passé sur Internet se fait depuis des appareils mobiles, la tendance du mobile first gagne de plus en plus de terrain… Il est donc indispensable d’avoir un site responsive.
Si vous souhaitez tester si votre site est adapté aux mobiles, vous pouvez utiliser Test Google Friendly qui vous permet de tester en moins d’1 minute si votre page est adaptée aux mobiles. Vous n’avez qu’à copier votre url et c’est parti! Vous obtiendrez également un rapport sur l’ergonomie mobile de l’ensemble du site.
Les bons mots clés, tu choisiras
Le choix des mots clés est le nerf de la guerre de votre stratégie SEO, même si nous en parlons seulement dans le point 8 de cet article.
Vous devez réfléchir à un mot clé principal par page. On entend par ‘mot clé’ une ‘intention de recherche’. Ensuite, il faudra construire un univers sémantique secondaire autour de ce mot clé principal. Le mot clé principal et les mots clés secondaires doivent apparaître dans les balises title, les h1, h2, les alt des images, le choix des mots des ancres lors du maillage interne et bien entendu dans tout le corps du texte.
Ma méthodologie pour définir les mots clés
Pour définir les bons mots clés, vous devez prendre en compte 3 critères : la concurrence de l’expression (l’offre), le nombre de recherches (la demande) et leur pouvoir de conversion.
Listez les mots clés
Listez les expressions qui vous viennent à l’esprit, en vous mettant dans la peau de votre persona, en imaginant la requête, le besoin qu’il va taper dans la barre de recherche. Listez des expressions longues ou courtes qui répondent parfaitement à la question que se pose l’internaute. Regardez comment s’expriment vos concurrents, ce qu’ils renseignent dans leur balise title <h1>, les mots clés importants pour eux et donc pour vous.
Interrogez votre entourage. Dans le cas où vous avez un site existant, regardez dans Google Analytics les mots tapés.
Pour avoir d’autres idées, vous pouvez vous aider d’un outil que j’aime beaucoup keywordtool.io qui fait des suggestions de mots clés selon les moteurs de recherche. Un autre outil incontournable est Google Keyword planner qui permet également de connaître la concurrence sur ces mots clés. Dans « rechercher de nouvelles idées de mots clés et de groupe d’annonces », saisissez votre liste de mots clés, chacun séparé par une virgule. Et Google va vous fournir une liste d’idées de mots clés.
Vous pouvez aussi utiliser Ubersuggest, Answer the public, SeMrush Keyword Research, Yooda Insight Keyword Suggest, Ahref Keywords Explorer.
Nettoyez les mots clés
Répertoriez cette liste de mots clés (une centaine de mots clés ou expressions par exemple) dans un tableau Excel et analysez-la en fonction de la pertinence de votre activité. Enlevez les doublons. Il faut bien une centaine de suggestions de mots clés si on veut trouver le bon mot clé, la perle rare.
Obtenez les volumes de recherche
Une fois votre liste aboutie, soumettez-la dans Google Adwords pour connaître les volumes de recherche. Vous devez regarder le nombre moyen de recherches mensuelles. Et remplissez une première colonne Excel correspondant à ce volume de recherche. Cela constitue la demande de votre mot clé.
Analysez la concurrence
Dans Google, faites une recherche avec « allintitle: votre mot clé » dans la barre de recherche et regardez toutes les pages qui ont ce mot clé dans leur balise title. Cela constitue l’offre de votre mot clé. Renseignez ce nombre de pages dans une deuxième colonne de votre fichier Excel. Vous pouvez mettre une note de pondération de la concurrence allant de 1 à 5 traduisant la force de la concurrence.
Cela sera plus facile pour analyser ensuite les 2 colonnes volumes de recherches (la demande) et le poids de la concurrence (l’offre) en même temps.
Vous pouvez aussi calculer les indicateurs KEI (Keyword Efficiency Index) qui représentent (Nb de recherches mensuelles)2/(Nb résultats). Mais attention, le rapport entre l’offre et la demande doit être analysé en tenant compte aussi du 3ème critère, à savoir le critère de pertinence par rapport à votre activité.
Critère de pertinence
Vous devez également ajouter une note de pertinence par rapport à votre activité qui correspond au pouvoir de conversion. Il peut aller par exemple de 1 à 3 : 1 = top / 3 = bad.
L’objectif est de trouver des niches, c’est-à dire les mots clés qui ont un nombre important de recherche avec peu de concurrence, et un fort pouvoir de conversion par rapport à votre activité.
Comment choisir LE bon mot clé
La première erreur est de vouloir choisir un seul mot qui a un fort volume de recherche. Ces termes très populaires et très concurrentiels représentent finalement moins de 30% des recherches. Les 70% se retrouvent dans des mots clés qu’on appelle « la longue traîne« , qui sont des groupes de mots et qui constituent une requête plus précise.
Plus la recherche est précise, plus la probabilité de conversion est forte grâce à la faible concurrence.
Google my Business, tu t’inscriras
Google My Business est la première source de référencement de Google. Cet outil gratuit, développé par Google, vous permet d’enregistrer de façon locale votre activité.
Vous créez un compte, et vous remplissez un maximum d’informations sur votre activité. Vous recevrez une demande de vérification de l’adresse indiquée de la part de Google, via une carte postale, contenant un code à renseigner sur votre compte.
Tenez bien à jour toutes les informations : nom, coordonnées, photos etc… Vous pourrez également récolter des avis, partager des articles. Vous aurez surtout un point sur la carte Google Map. Très important pour optimiser votre référencement local.
Les bons backlinks, tu obtiendras
La mesure de la notoriété et de la popularité de votre site reste un critère d’une importance capitale pour Google. Un site est populaire s’ il a de nombreux liens qui pointent vers lui, les fameux backlinks.
Mais avant d’être « nombreux », ils doivent surtout être de qualité.
Vu leur importance, il est primordial de faire des campagnes de netlinking pour obtenir des liens. Et une fois ces liens obtenus, il est très important de les surveiller pour ne pas les perdre.
Pour surveiller tout ce qui se dit sur le web, vous pouvez tout simplement utiliser Google Alert. Cet outil de Google est gratuit, et il permet de faire une première veille sur votre marque et sur vos concurrents.
Mais vous pouvez également utiliser un outil très efficace, Mention, qui permet de surveiller de façon très précise tout ce qui se dit sur votre marque et sur vos concurrents. Vous pourrez entre autres surveiller que tous ceux qui mentionnent votre site sur internet fassent bien un lien vers votre site.
Pour augmenter vos backlinks, commencez par contacter vos partenaires, vos fournisseurs, revendeurs, contacts, clients, journalistes, pour leur demander de mettre ce fameux lien sur leur site vers votre site. Copiez également les bonnes idées de liens de vos concurrents. Listez tous les blogs qui sont en accord avec votre positionnement et proposez leur des articles invités. Ils sont souvent à la recherche de contenu gratuit en échange d’un lien. Pour rechercher les liens de vos concurrents pour avoir des idées, vous pouvez utiliser des outils comme Majestic SEO, le plus complet, ou encore Linkody ou Ahrefs. Ces outils sont payants mais réellement très efficaces.
La patience, tu apprendras
Pour commencer à avoir des résultats en matière de SEO, il faut bien attendre au moins 6 mois avant d’espérer avoir des premiers retours. À partir d’une bonne année, vous pouvez voir une réelle amélioration de votre trafic, mais ce n’est qu’au bout de 18 mois, que les réelles améliorations se feront sentir.
À condition bien sûr d’avoir toujours cette régularité dans la création de vos contenus de qualité et dans l’entretien de vos backlinks performants.
Le SEO demande certes un investissement de temps de la part des responsables de l’entretien d’un site, mais encore une fois, avec de la régularité, de bonnes habitudes et de la persévérance, les résultats peuvent être exceptionnels et augmenter en continu.
Et vous? Combien de commandements sur les 11 décrits ci-dessus remplissez-vous sur votre site?Partagez vos commentaires, questions, idées juste en dessous, je me ferai un plaisir de les lire et de vous répondre.